ERP autonome

D'une part, un ERP "autonome" pourrait être un ERP "auto-réparateur" : Chaque fois que des incohérences et des anomalies apparaissent dans la base de données Hana, ce qui est manifestement fréquent, un processus d'auto-cicatrisation se met en place pour remettre de l'ordre et réparer le chaos des données.
D'autre part, un ERP "autonome" pourrait être un système basé sur l'IA, capable de résoudre des tâches complexes de manière largement autonome. Les premières approches d'une gestion intelligente des processus d'entreprise (BPM) se trouvent dans le Process Mining et le RPA, Robotic Process Automation.
Pour les deux parties, l'utilisation de techniques d'IA telles que les réseaux neuronaux et le Machine/Deep Learning qui y est associé agit sur les algorithmes traditionnels comme un turbo-chargeur.
Le BPM classique n'est pas mort, mais avec la technologie de l'IA, il est encore une fois beaucoup plus performant. Il n'est donc pas étonnant qu'une course à la technologie de l'IA se soit engagée sur la scène informatique pour, au final, créer un ERP autonome et autopiloté.
Lors d'une conférence technologique à Paris il y a deux mois, Atos a annoncé une coopération avec Google dans le domaine de l'IA. On utilise également des éléments du framework numérique SAP Leonardo et on veut rendre les processus informatiques globaux, y compris l'ERP, plus intelligents.
NetApp, partenaire de SAP, coopère avec Nvidia et Cambridge Consulting dans le domaine de l'IA. En fin de compte, il pourrait y avoir un ERP "autonome" - reste à savoir si un tel ERP viendra de SAP ou de partenaires comme Atos ou NetApp ? Mais peut-être que l'association d'utilisateurs DSAG aura déjà la réponse lors du prochain congrès annuel à Leipzig.