La politique du personnel de SAP

Pourquoi. Pourquoi, comment et où - on peut spéculer à l'infini. En fin de compte, il s'agit de décisions internes qui n'ont pas à nous intéresser ! La question bien plus importante est la suivante : que signifie pour la communauté cette politique du personnel du conseil de surveillance et du chef de SAP Bill McDermott ?

Nous savons qu'une relation de confiance particulière lie le professeur Hasso Plattner, président du conseil de surveillance de SAP, et McDermott : Plattner a laissé faire McDermott lors du mobbing contre l'ancien co-CEO Jim Hagemann Snabe ; Plattner a couvert et protégé McDermot après son accident ; Plattner n'a pas contredit McDermott lors de l'éviction de Bernd Leukert.

Par nature, le rôle du président du conseil de surveillance est de se tenir derrière ou devant son président du conseil d'administration - mais au détriment de l'entreprise et de la communauté ?

La réponse se trouve dans la symbiose entre Plattner et McDermott : Plattner veut que son ancien étudiant de l'HPI Jürgen Müller prenne la place du directeur technique (comme cela a déjà été le cas avec Shai Agassi et Vishal Sikka) ; McDermott "promeut" le directeur technique Bernd Leukert à la place du directeur des services Michael Kleinemeier, qui devait prendre sa retraite à la fin de cette année ; le très jeune Müller devient directeur technique ; en contrepartie, le chef "Cloud First" McDermott doit renoncer à son président cloud expérimenté Björn Goerke, qui voulait succéder à Leukert ; Leukert devient trop dangereux à sa nouvelle place pour McDermott (attention : Il y a quelques cadavres dans le placard à Walldorf.) et doit partir à la surprise générale ; Michael Kleinemeier doit maintenant prolonger son mandat ; le directeur du Cloud Business, Rob Enslin, annonce encore rapidement l'intégration de SuccessFactots dans le noyau ERP de SAP, qui se fait attendre depuis des années, mais il jette l'éponge.

Mais cette fois-ci, nous avons droit à une nécrologie détaillée de Bill McDermott, qui doit désormais poursuivre seul sa stratégie de cloud computing sans les "compétences en matière de cloud" de Goerke et Enslin. Une politique du personnel rigoureuse et transparente, c'est différent, n'est-ce pas ?