Journées technologiques DSAG 2018 : C'était quoi ? Silence ou feu d'artifice ?

L'ambiance était bonne et les discussions intenses, car les chantiers sont nombreux. A l'exception d'une petite incohérence, le directeur technique de DSAG, Ralf Peters, a pu répondre aux attentes de SAP en obéissant par anticipation.
la fin de son exposé, l'animatrice a demandé à M. Peters quel était son résumé et son souhait le plus urgent. "Du calme", a-t-il répondu, "pour se consacrer consciencieusement aux tâches importantes".
Il a été suivi sur scène par le directeur technique de SAP, Björn Goerke, qui n'a naturellement pas respecté ce souhait et a ainsi provoqué exactement le contraire : un feu d'artifice bruyant de centaines de déclarations d'intention de SAP.
En somme, les "journées technologiques" ont été un parfait échec thématique, ni la méga catastrophe de sécurité Meltdown et Spectre avec ses conséquences sur la base de données Hana, ni le thème technique important "AnyDB" pour S/4 ainsi que les charges de CPU libérées pour Hana n'ont été abordés pendant les keynotes (il n'a pas été possible d'évaluer si ces thèmes ont été traités dans les conférences DSAG et lors de la deuxième journée de travail, car les analystes et les journalistes n'ont pas accès à ces sources d'information importantes selon la décision de SAP et DSAG).
Les nouveaux plafonds d'utilisation des CPU pour Hana ont particulièrement fait parler d'eux pendant les pauses, car ils ont entraîné une perte sensible de chiffre d'affaires pour les fournisseurs de serveurs, tandis que les utilisateurs peuvent enfin utiliser à bon escient le matériel sur site qu'ils ont acheté.
Bien entendu, nous avons demandé à Björn Goerke, après sa keynote DSAG, de s'exprimer sur Meltdown et Spectre en ce qui concerne Hana (car on ne trouve pratiquement rien à ce sujet sur la place de marché des services SAP).
Il a répondu à notre question par une réponse évasive : il n'est pas responsable de cela ! Même lorsque nous avons demandé qui d'autre, si ce n'est lui, pouvait dire quelque chose sur les effets de Hana, le directeur technique de SAP Goerke n'a rien voulu entendre. Nous avons néanmoins obtenu des réponses exclusives pour nos lecteurs directement de Suse, à lire dans le Magazine E-3 mars en pages 68 et 69.