Kevin Kühnert dans la communauté SAP

De manière rhétorique, M. Lenck a demandé à l'assemblée qui finançait le développement de logiciels SAP et qui donnait la direction à suivre ?

Les clients existants de SAP financent avec leurs frais de service et de maintenance le développement de bases de données modernes, de systèmes ERP et d'acquisitions avec lesquelles les dirigeants et les actionnaires de SAP s'enrichissent toujours plus - les clients existants ne reçoivent rien, car leur "ancien" logiciel n'est plus maintenu.

Par nature, c'est un peu une peinture en noir et blanc. Les utilisateurs d'ERP/ECC 6.0 et de Business Suite 7 bénéficient toujours d'un soutien, d'une maintenance et d'une assistance. Mais combien de clients existants de SAP sont très satisfaits d'Oracle, de SQL Server et de DB2, alors que SAP développe la base de données Hana avec leurs frais de service et contraint finalement ces mêmes utilisateurs satisfaits d'Oracle, de Microsoft et d'IBM à passer à Hana.

Notre association DSAG a malheureusement renoncé depuis longtemps à lutter contre cette injustice. Cela vaudrait donc la peine de discuter pour savoir à qui SAP devrait et pourrait appartenir, si environ 92 des 100 plus grandes entreprises d'Allemagne s'appuient sur des logiciels SAP.

Il serait intéressant de savoir ce que Dietmar Hopp, cofondateur de SAP, dirait de la maximisation des bénéfices d'un Bill McDermott avec le licenciement simultané de plus de 4000 "anciens" collaborateurs.

Beaucoup de ces "anciens" collaborateurs ont les connaissances nécessaires pour gérer ERP/ECC 6.0 et la Business Suite 7. Mais McDermott ne veut que des collaborateurs jeunes et peu coûteux, prêts à travailler sur ses projets cloud.

Nils Minkmar l'a parfaitement formulé dans un commentaire sur Spiegel Online : [...] Qu'était la prime à la casse sinon un cadeau des contribuables à une grande industrie peu encline à se réformer ? Il est possible que la remarque de Kühnert bénéficie d'un soutien frénétique parce que l'idée se répand que l'industrie automobile ne nous a que modérément remerciés, à savoir non pas en se renouvelant grâce à des moteurs durables, mais en développant à la place des logiciels tricheurs. (Source)

Que fait SAP avec les frais de service des clients existants ? Est-ce que SAP remercie les utilisateurs ou est-ce que ces milliards sont utilisés pour faire des achats supplémentaires comme Qualtrics, dont aucun client existant n'a besoin ?

Car il n'est pas encore décidé si Callidus, Qualtrics et bien d'autres acquisitions ne sont, à la fin de la journée, que des logiciels de triche. Merci Kevin Kühnert d'avoir entamé un débat sur qui doit posséder quoi, quand et comment, qui peut ou doit donner la direction à suivre et à qui pourraient appartenir les ressources et les moyens d'exploitation ?