Sauve qui peut


Luka Mucic a dû injecter 200 millions d'euros pour pouvoir satisfaire tous les départs de SAP et les demandes de départ. Manifestement, de nombreux collaborateurs ne veulent plus continuer à servir sous la direction d'un CEO, Bill McDermott. Pour être juste, il faut aussi souligner que lors de telles "vagues de licenciements", le groupe est extrêmement juste et généreux.
Lorsque l'on écoute les gens à Walldorf, on entend toujours le même refrain : Je ne pouvais pas refuser l'offre de SAP, elle est extrêmement attrayante ! A moitié expulsés de Walldorf, à moitié poussés dans une nouvelle aventure informatique, de nombreux experts sont actuellement en vadrouille. Ce qui est frappant :
Presque personne ne veut et ne va quitter la communauté SAP ! L'intérêt pour "SAP" semble intact, mais personne ne veut plus y travailler.
Ces derniers mois, les départs ont été nombreux et marquants : Björn Goerke, Bernd Leukert et Rob Enslin (le magazine E-3 en a parlé).
Un autre cadre supérieur quitte maintenant le leader mondial de l'ERP, mais reste au sein de la communauté SAP : Marcell Vollmer, qui était en dernier lieu Chief Digital Officer chez SAP Ariba et qui a travaillé en tout environ 20 ans chez SAP, s'en va chez l'unicorn munichois Celonis.
J'ai fait la connaissance de Celonis il y a de nombreuses années, alors qu'il s'agissait d'une toute petite start-up, lors d'un événement consacré à l'innovation chez SAP à Potsdam. Depuis lors, le succès mondial de Celonis a pratiquement explosé et l'entreprise est aujourd'hui valorisée à plus d'un milliard de dollars.
Il s'agit donc d'une étape raisonnable et innovante dans la carrière de Marcell Vollmer.
La communauté SAP est à l'aube d'un changement de génération : les hypercalers remplacent de nombreux centres de données sur site, les plateformes de développement Low-Code/No-Code remplacent Abap, le Machine Learning chez Google, l'IoT chez Microsoft, Bosch et Siemens remplacent SAP Leonardo, Hana remplace DB2, Oracle et SQL Server et Celonis remplace Aris d'IDS Scheer, voir également la couverture E-3 de mai 2019 :
D'Aris à Digital Twin, une histoire sur la transformation de l'informatique et les nouveaux leaders du marché comme Celonis.
Cette fois-ci, le magazine E-3 profite également du bouleversement et de la "vague de licenciements" de SAP. Avec ce numéro, nous accueillons un nouvel auteur : Werner Dähn était jusqu'à récemment encore un collaborateur de SAP.
Il a accepté l'offre de départ très équitable et proposera à l'avenir ses connaissances SAP aux clients existants en tant que conseiller, mais écrira en parallèle avec beaucoup d'engagement pour le magazine E-3 sur les thèmes du Big Data, de l'intégration des Smart Data, peut-être aussi un commentaire sur le SAP Data Hub et bien sûr sur Hana.
L'auteur d'E-3 et membre du conseil de surveillance de B4Bmedia.net AG, Michael Kramer, a mis un terme à sa chronique sur le commerce électronique et démarre ce numéro avec un texte motivant sur la transformation numérique.
Nous avons intitulé l'interview de Christian Klein, membre du directoire de SAP, "L'âme d'une nouvelle machine", en référence au livre de Tracy Kidder, lauréat du prix Pulitzer (1982).
1 commentaire
Hugo Maier
Und nun auch noch Big Bill :-)))))))