Oui, j'ai dit Cebit


C'est pourquoi le leader de Beginner fera groover les visiteurs du Cebit avec des "textes grossiers", des beats hip-hop et de la soul-funk. Dans une newsletter, les responsables du salon de Hanovre me promettent ainsi des "textes grossiers" au milieu de la chaleur de juin 2018.
Ceux qui veulent absolument entendre des "paroles crues" de la part de la communauté SAP devraient se rendre début juin à Orlando, aux Etats-Unis (du 5 au 7 juin 2018). Le patron de SAP, Bill McDermott, y prendra la parole et, en ce qui concerne "l'utilisation indirecte" et le nouveau modèle de licence de SAP, il avait déjà tenu des propos très crus cette année.
L'année prochaine ne sera pas meilleure : SAP et DSAG ne se sont toujours pas mis d'accord sur un modèle de licence vertical. Ainsi, l'IoT, l'industrie 4.0, le Machine Learning et la Blockchain sont suspendus dans l'air - SAP Leonardo s'avère être mort-né.
Le framework Leonardo de SAP n'est pas mauvais, mais d'autres peuvent faire mieux. Dans ce domaine, les responsables SAP devraient écouter le conseil de Marco Lenck, le chef de DSAG : Prenant la compétence clé de SAP au pied de la lettre, le leader mondial de l'ERP devrait d'abord rendre son propre noyau ERP transparent, agile, mobile et planifiable.
Toujours se référer à S/4 et au cloud computing et ne pas livrer et ne pas servir les clients existants avec leur Business Suite 7 et AnyDB est une négligence.
Retour au Cebit :
Tout ce que je veux savoir, c'est le contraire de textes grossiers ! Sur la scène informatique, il y a suffisamment de chantiers et de promesses. Le congrès annuel de DSAG qui s'est tenu il y a quelques semaines l'a encore montré : Les fournisseurs informatiques doivent commencer à livrer. Parler - même avec des textes grossiers - n'apporte pas de solutions.
Manifestement, le nouveau Cebit ne veut toutefois pas devenir une manifestation de compétences, mais un club de débats : Ranga Yogeshwar veut parler d'intelligence artificielle lors du nouveau Cebit : "Hommes et machines - qui programme qui ?".
Les responsables du Cebit estiment que cette question est légitime. Mais entre-temps, toute la scène informatique le sait déjà : les ordinateurs se "programment" eux-mêmes au moyen de Machine/Deep Learning.
De nombreux "arrêts d'urgence" de systèmes informatiques l'ont montré ces derniers mois : un système d'apprentissage profond peut "apprendre" si rapidement que seul le fait de débrancher le système permet de le maîtriser à nouveau.
Plus de courant, mémoire vide - les connaissances acquises sont oubliées ! Mais au nouveau Cebit, sous la houlette de Ranga Yogeshwar, on commence par discuter de qui domine ou programme qui.
Il est déjà évident que le nouveau Cebit de juin 2018 sera un club de débats grossiers sans valeur ajoutée ni lien avec la réalité informatique. En fin de compte, on tentera de continuer à louer des mètres carrés sous une nouvelle couverture.
La chance de trouver des thèmes ouverts et transparents à la base informatique n'a pas été saisie. Les vrais sujets ne se trouvent pas sur les terrains de golf, dans les salles de direction ou dans les keynotes DSAG et Sapphire, mais dans la distribution, le service d'assistance, le support, chez les administrateurs de bases de données et de réseaux, chez les SolMans - précisément à la base SAP, dont se nourrit également le magazine E-3 : authentique, agile et transparent.