Le manque d'experts et de savoir-faire est le principal obstacle au Big Data


Bien que la plupart des entreprises prévoient d'investir dans des produits et des solutions permettant d'exploiter les données volumineuses, le manque de ressources et de savoir-faire empêche encore souvent d'obtenir des informations plus approfondies.
Le Big Data Survey est basé sur une enquête menée au cours du second semestre 2012 auprès des entreprises des plus grands marchés européens du logiciel, dont l'Allemagne, l'Autriche, la Suisse, la France et le Royaume-Uni.
Pour ce faire, Barc a interrogé, à l'aide d'un questionnaire en ligne, 274 décideurs du service informatique et d'autres services spécialisés dans des entreprises de différents secteurs et tailles. L'enquête montre que les entreprises sont conscientes de la valeur potentielle du Big Data et des défis qu'il représente.
72 pour cent des personnes interrogées considèrent qu'il est important de garder le contrôle sur les volumes de données en croissance exponentielle. Aux yeux des participants à l'étude, les plus grands moteurs du Big Data sont les nouvelles et meilleures possibilités d'analyse des données qu'apportent les technologies Big Data (75 pour cent).
Dans ce contexte, deux tiers des personnes interrogées (66 pour cent) ont déjà reconnu la valeur ajoutée des données dites polystructurées provenant de différentes sources telles que les médias sociaux, les capteurs ou les weblogs. Les participants à l'étude qui ne voient pas de nécessité urgente d'agir en matière de Big Data sont clairement minoritaires (7 %).
Selon l'enquête, les entreprises basées en Europe n'ont pas seulement identifié les principaux défis liés au Big Data, elles sont également prêtes à investir pour effectuer des analyses à l'aide de nouvelles technologies.
Les participants à l'étude ont indiqué que la plus grande partie du budget consacré au Big Data est dépensée en logiciels, suivis par le matériel et les services de conseil. Il est intéressant de noter que les entreprises qui déclarent utiliser leurs données de la manière la plus efficace ne sont pas celles qui dépensent le plus dans les technologies Big Data.
Au lieu de cela, les entreprises qui s'estiment à la traîne en matière d'utilisation des données prévoient des investissements supérieurs à la moyenne dans les trois domaines susmentionnés. Cela pourrait indiquer qu'elles sont conscientes de la nécessité d'agir et qu'elles veulent rattraper leurs concurrents en matière d'utilisation des données.
Un autre résultat de l'étude est que 27% des données d'une entreprise sont actualisées une fois par mois pour le reporting, le monitoring et les analyses, et que 45% des données d'entreprise sont actualisées quotidiennement.
Or, en moyenne, seuls 4 % des données sont disponibles en temps quasi réel, c'est-à-dire en moins de cinq secondes. Selon l'étude, la tendance est clairement aux mises à jour à des intervalles plus courts.