Grande incertitude dans les communes


Les collaborateurs de l'administration allemande estiment qu'ils ont du retard à rattraper dans la mise en œuvre de la loi sur l'accès en ligne (OZG) dans leur commune. C'est ce que démontre une récente enquête menée par BearingPoint, société de conseil en management et en technologie.
La loi sur l'accès en ligne (OZG) a été adoptée en août 2017 et stipule que tous les services administratifs en Allemagne doivent être disponibles sous forme numérique via un portail citoyen dans un délai de cinq ans.
Pour ce faire, l'État fédéral et les Länder doivent regrouper leurs portails administratifs en un portail commun. Grâce à un compte d'utilisateur individuel avec identification électronique, les citoyens pourront à l'avenir effectuer des démarches administratives depuis leur ordinateur.
Les communes doivent être impliquées par les Länder. En outre, les associations centrales des communes sont membres du conseil de planification informatique et sont donc représentées dans les projets. Elles accompagnent la mise en œuvre de la SCO et font valoir les intérêts des communes. Ainsi, il est important que la SCO soit priorisée.
Cependant, environ un quart des personnes interrogées (23%) indiquent dans l'enquête que la mise en œuvre de la LCO ne fait l'objet que de peu d'attention dans leur propre commune.
A cela s'ajoute le fait que 42% des participants à l'enquête estiment que l'importance de la loi sur l'accès en ligne pour l'organisation conviviale de la commune est faible ou plutôt faible.
"Ce résultat est préoccupant et devrait conduire à définir des objectifs clairs en termes de contenu pour chaque service ou ensemble de services à mettre en œuvre".
commente Jon Abele, partenaire et responsable du département Public Services chez BearingPoint.
Les collaborateurs de l'administration considèrent l'adaptation des processus et organisations existants (81%), le budget (45%) ainsi que la motivation du personnel et la disponibilité des solutions et de l'infrastructure informatiques (42% chacun) comme les plus grands défis à relever lors de la mise en œuvre de la LCO.
Les employés ne sont pas assez pris en compte dans la numérisation
Le succès de cet ambitieux projet de numérisation dépend de l'enthousiasme, de la compréhension et du savoir-faire des contributeurs. Pourtant, le personnel semble souvent rester à l'écart : 77% des personnes interrogées indiquent que la gestion du personnel n'est pas un axe de travail de leur municipalité pour la mise en œuvre de la LCO.
Jon Abele à ce sujet :
"Pour de nombreuses communes, il s'agit uniquement de numériser certains processus afin de se conformer aux exigences du législateur.
Chaque projet de numérisation devrait toutefois poursuivre des objectifs concrets en termes de contenu, comme par exemple la réduction des temps de traitement, l'augmentation de la satisfaction des citoyens ou l'augmentation de la rentabilité.
Ces objectifs devraient être poursuivis avec vigueur lors de la mise en œuvre. Mais pour atteindre ces objectifs, il faut aussi former le personnel de manière conséquente, ce qui est souvent négligé.
Mais si l'on n'entraîne pas les collaborateurs avec soi maintenant, on ne peut pas s'attendre à une administration numérique et encore moins à une meilleure administration - car une main-d'œuvre compétente est la base d'un processus de changement réussi".
De nombreux employés de l'administration ne savent pas non plus ce que la loi sur l'accès en ligne exige concrètement de leur propre commune.
Environ la moitié des personnes interrogées ne savent pas ce que la mise en œuvre de la SCO implique pour la commune. En outre, de nombreuses communes se sentent abandonnées :
55% indiquent que leur commune ne se sent pas suffisamment impliquée dans les activités nationales et fédérales, et seuls 16% pensent que leur prestataire de services informatiques actuel est même bien adapté à la mise en œuvre de la LCO.
Selon l'enquête, les municipalités souhaitent avant tout que leurs administrations régionales compétentes concluent des accords clairs et contraignants, prennent des engagements fiables, définissent clairement les responsabilités et établissent des normes.
65 % indiquent également qu'ils souhaitent des offres de logiciels en tant que services de la part du gouvernement fédéral, de la FITKO (coopération fédérale en matière de technologies de l'information) ou des Länder chefs de file.
Lorsqu'on leur demande à quoi devrait ressembler, selon eux, une collaboration optimale au niveau du Land, les personnes interrogées expriment surtout le souhait d'une plus grande transparence, de logiciels open source ainsi que d'un échange régulier et d'une mise en réseau renforcée au sein de l'administration du Land.
2 commentaires
S. Hoffmann
hallo,
wie kommt man an die studie ran?
MfG
Peter Mavrakis, E-3 Magazin
Hallo Frau Hoffmann, die finden Sie hier: https://www.bearingpoint.com/de-de/ueber-uns/pressemitteilungen-und-medienberichte/pressemitteilungen/digitale-verwaltung-bis-2022-grosse-verunsicherung-in-den-kommunen/
Mit freundlichen Grüßen aus der Redaktion.