Gestion informatique globale


La représentation du support et des processus informatiques est certainement la première étape pour continuer à utiliser SAP Solution Manager et le mettre en place. Une fois que le Service Desk ainsi que la gestion des changements sont introduits, le thème de l'imputation des coûts et des prestations prend de plus en plus d'importance.
Cela devient important au plus tard lorsque les responsables informatiques doivent rendre des comptes détaillés ou veulent savoir eux-mêmes dans quel puits se perdent les dépenses.
SolMan permet bien sûr de mesurer et de représenter les dépenses en complément des processus informatiques, mais il faut faire attention à certains points. Mon objectif est toujours d'éviter que les rapports et les évaluations ne donnent lieu à des interprétations. Cette situation se présente au plus tard lorsque les données sont saisies de manière redondante dans différents outils.
Si l'on considère la gestion des changements et des demandes de SolMan, une vue unifiée des projets ainsi que des prestations déjà fournies ne peut se faire de manière judicieuse qu'avec la gestion de projet et de portefeuille.
Le composant du SAP-PPM a été introduit relativement tard avec le SolMan 7.1 et est bien sûr maintenant disponible dans une variante optimisée dans la version 7.2.
L'utilisation de la composante PPM est moins une question de Customizing que d'organisation. En général, tous les grands projets ne devraient pas être représentés par des changements individuels, mais par une version ou un projet.
Le premier défi se pose déjà ici : il s'agit de s'éloigner d'une utilisation constante des "modifications urgentes" pour se diriger vers une gestion des modifications dans les projets. Ces projets ne devraient pas être créés directement si l'on souhaite utiliser PPM.
L'utilisation habituelle de demandes de modification est plutôt une charge supplémentaire pour les projets qui ont de toute façon été approuvés par un comité. Il est judicieux de créer les projets dans la gestion de projet et de portefeuille et d'y gérer également la structure du projet.
Il ne suffit pas de créer un lot de travaux qui s'appelle simplement "programmation" ou "mise en œuvre". Il faut plutôt déterminer et définir tous les lots de travaux individuels.
Dans ce contexte, il est également possible de saisir les charges attendues. Un lot de travaux peut alors conduire à un changement, mais ce n'est pas obligatoire. Cela se produit au plus tard lorsque des lots de travaux pour le déploiement sont également définis, comme par exemple la migration des données, l'attribution des autorisations et autres.
L'interface entre PPM et ChaRM est si bonne qu'il est possible de créer un changement directement à partir d'un lot de travaux. Habituellement, c'est le chef de projet qui en est à l'origine.
La création d'un document de changement à partir d'un lot de travaux dans PPM crée un lien clair entre les deux objets. Cela permet aux utilisateurs informatiques de saisir les charges sur le changement.
Ces charges sont synchronisées avec le lot de travaux dans PPM. Si la saisie des charges de travail est effectuée de manière continue, des analyses pertinentes pour les chefs de projet peuvent être réalisées à partir de la gestion de projet. Pour cela, il faut bien sûr que les temps ne soient pas les seuls à être saisis, mais que le responsable du lot de travaux gère également en permanence le degré d'avancement.
Ainsi, il est possible d'une part de piloter le projet à l'aide d'indicateurs (charges par rapport aux prestations, avancement du projet, lots de travaux ouverts). Parallèlement, il est également possible de transférer les temps pour une véritable imputation d'activités dans le Cross-Application-Timesheet (CATS) du système ERP.
Grâce à la saisie centrale des activités et à la structuration des paquets de travail, on obtient ainsi une saisie claire des données, ce qui exclut toute interprétation. En résumé, avec le PPM pour SolMan, SAP met à disposition un outil extrêmement précieux qui n'attend plus que d'être utilisé.
Pour l'intervention, il faut bien sûr créer les conditions organisationnelles nécessaires. L'utilisation est toutefois judicieuse dans tous les cas. J'ai régulièrement des clients qui commencent alors à enregistrer des champs spécifiques au client tels que le centre de coûts et l'ordre interne sur le Change.
Ainsi, s'ils permettent de répondre en partie aux exigences de reporting, ils ne permettent pas de piloter les projets dans leur globalité.