BI par et pour SAP - ce qui était, ce qui est et ce qui va venir

J'ai isolé pour moi les trois tendances suivantes :

Premièrement

SAP BW va perdre de plus en plus d'importance : C'est peut-être de l'ignorance ou une perception sélective, mais j'ai toujours vu SAP BW comme une application redoutable et monstrueuse.

Ne vous méprenez pas : Je pense que pour beaucoup, il n'y avait tout simplement pas d'alternatives sur le marché à l'époque (passée) - ce qui existait, c'était au mieux des monstres d'applications similaires.

Mais cela n'avait pas grand-chose à voir avec les solutions agiles, les applications en libre-service, la découverte de données et les autres mots clés. Mon pronostic est le suivant : ceux qui n'ont pas encore utilisé SAP BW à ce jour ne l'introduiront plus de manière significative.

Les entreprises disposant d'architectures existantes sont confrontées au défi de savoir comment gérer la problématique des extensions basées sur cette technologie.

Mon conseil : examiner dès maintenant de nouvelles possibilités et poser un regard critique sur l'extension.

Deuxièmement :

L'intégration SAP-DB devient plus simple : dans ce domaine, SAP a mis en œuvre deux thèmes décisifs.

D'une part, à partir de NetWeaver 7.4, il est possible d'accéder aux données SAP via OData. Cela nécessite certes l'un ou l'autre réglage par l'administrateur compétent, éventuellement aussi la mise en place d'un point final OData propre et approprié, mais ce sont des détails (également du point de vue financier) par rapport aux logiciels pilotes nécessaires (Theobald, Cubeware ...) dans l'intégration classique des données.

La deuxième option est la migration de la base de données existante (SQL, Oracle, MaxDB) vers Hana. Je ne parle pas de passer à S/4, mais d'exploiter l'ERP existant sur Hana.

Je suis conscient qu'il s'agit d'un projet plus substantiel, que personne n'entreprend seul pour la BI. L'amélioration de l'accès à Hana serait un excellent effet d'entraînement de la migration de la base de données.

Troisièmement

Avoir sa propre base de données BI n'est pas toujours une obligation : Il est vrai que cela peut paraître étrange d'écrire cela en tant que défenseur des solutions d'entrepôts de données. Pourtant, la tendance est à l'utilisation d'informations en mémoire.

Les deux variantes d'intégration de données susmentionnées (OData et utilisation de Hana) se prêtent à l'utilisation de résultats de requêtes volatiles.

Une bonne idée d'utilisation est celle des informations en temps quasi réel qui n'affectent pas un trop grand cercle de tables dans le SAP, qui ont une complexité gérable dans la requête et qui fournissent une quantité gérable de valeurs de résultat.

Il s'agit certes de quelques restrictions, mais le nombre d'applications raisonnables reste tout de même relativement important.

Ce qui en découle

Les solutions BI pour SAP deviennent plus simples, plus rapides et plus agiles : La rapidité fait référence à la proximité du temps réel, mais aussi à la vitesse de mise en œuvre des applications possibles.

La simplicité réside dans la possibilité d'accès. Dans le cas le plus simple, j'ai besoin d'une URL OData de mon système SAP et d'Excel ou de Power BI.

L'agilité concerne surtout les possibilités de conception des vues analytiques sur mon environnement SAP - un véritable progrès qui est déjà en route.

SAP devient plus ouvert : la possibilité d'utiliser OData est déjà une première étape importante qui, avec Hana, sera encore plus conséquente en termes d'ouverture de la solution. SAP devient effectivement facile à lire et à analyser.

Les solutions BI des fournisseurs SAP et non-SAP sont en fait mises sur un pied d'égalité : Il n'y a pas de distinction entre les protocoles d'interface pour les produits BI SAP et non-SAP avec les nouvelles possibilités d'accès via OData et Hana.

Conclusion :

Une grande partie de ce qui a été a toujours sa raison d'être - en particulier l'approche classique de l'entrepôt de données.

Néanmoins, celui qui, à l'avenir, suivra exclusivement les anciennes voies, devra de plus en plus renoncer à l'efficacité de ses possibilités de solutions et ne pourra même plus utiliser certaines approches et extensions plus récentes comme l'apprentissage automatique ou l'analyse en temps réel.