Cloud Computing - En voiture s'il vous plaît


Contrairement à l'informatique sur site avec des logiciels loués ou achetés, le cloud computing offre des formes de licence plus flexibles (par exemple sur le volume de données, le nombre d'accès) pour les SaaS (Software as a Service).
Cela procure dès le départ un avantage en termes de coûts par rapport à l'acquisition d'une propriété, selon le credo "coûts d'exploitation plutôt que coûts d'investissement".
Mais : des investissements de départ plus faibles signifient toujours (au fil du temps) un retour sur investissement (ROI) plus faible. Des réductions de coûts supplémentaires sont obtenues grâce à l'échelonnement flexible des ressources nécessaires et à l'économie des coûts salariaux des experts chargés des mises à jour logicielles et matérielles.
D'autres avantages résident dans le dimensionnement : en cas de volumes de transactions élevés, le fournisseur est responsable de la puissance de calcul et de la disponibilité de la mémoire. Il convient également de souligner l'architecture multi-tenancy, dans laquelle différents clients SaaS utilisent un système et une infrastructure (capacité de mandant).
En outre, les systèmes sont toujours à jour, car les mises à jour des versions sont généralement confiées à la responsabilité du prestataire de services.
Le scepticisme à l'égard du cloud computing est dû aux attaques actuelles comme DDos du cloud, Man-In-The-Cloud, etc. Ici, la puissance de calcul est détournée. Une attaque sur trois provient du cloud.
Ces attaques n'affectent toutefois que la disponibilité dans le cloud computing. L'accès peut être suffisamment protégé. Les serveurs en nuage utilisent la cryptographie depuis des années et la transmission est sécurisée en conséquence.
Il y a de nombreux défis à relever pour l'intégration des services en nuage, car les services basés sur le nuage ne peuvent pas être introduits sans risque.
Ces problèmes doivent être pris en compte : En raison d'une mise en réseau plus complexe, la sécurité contre les pannes est souvent sous-estimée. Il faut également accorder une attention particulière au respect des dispositions relatives à la protection des données, à la gestion plus complexe des incidents, des changements et des urgences, à la protection des données critiques et de la transmission des données, aux mesures de sauvegarde et de récupération et à la définition granulaire des accords de niveau de service (SLA).
Il ne faut pas oublier la réglementation en cas de séparation du fournisseur en cas de résiliation ou d'insolvabilité. Il en résulte les questions suivantes, qu'il convient de clarifier au préalable avec son fournisseur de cloud :
- Qui a accès aux données ?
- Les sous-traitants sont-ils autorisés ?
- Quelle est l'influence des responsables de la sécurité du fournisseur de cloud ?
- Qui fait quelles sauvegardes et qui fait la reprise après sinistre ?
- Réglementation de la protection des données en cas de cessation volontaire ou involontaire de la prestation de services ?
- Comment qui obtient l'accès aux données ?
- Le prestataire de services peut-il consulter les mots de passe ?
- Comment les centres de données en nuage sont-ils protégés contre les intrusions ?
- Qu'est-ce qui est consigné ?
- Les violations de la sécurité et les tentatives d'intrusion sont-elles signalées ?
- Est-il possible de vérifier ultérieurement par qui les données ont été modifiées ? La transmission est-elle exclusivement cryptée (SSL, certificats) ?
- Gestion des clés de session et contrôle d'accès aux données multi-tenant ?
- L'emplacement des serveurs est-il traçable et un niveau de protection adéquat est-il garanti en cas de stockage de données sensibles en dehors des frontières de l'Espace économique européen ?
- Les données sensibles peuvent-elles être lues, copiées, modifiées sans autorisation ?
Ces défis expliquent pourquoi les entreprises hésitent à intégrer la stratégie du cloud dans leur structure informatique, d'autant plus que l'accès n'est possible que via des interfaces et des protocoles.
Conclusion
Le virage vers l'industrie 4.0, résultat de la délocalisation et de la mondialisation, ne peut plus être arrêté. Le passage du on-premise au cloud computing est un aspect essentiel, avec les systèmes CRM comme précurseurs.
Si l'on accorde une priorité suffisante à la protection des données, le cloud computing offre de nombreux avantages. Il faut toutefois être conscient que, contrairement à la disponibilité garantie, il peut y avoir des temps d'arrêt supplémentaires dus à des problèmes d'accès.