Le changement fondé sur la technologie est menacé


Deux tiers (67 %) des consommateurs européens ne savent pas qui a accès à leurs données personnelles et comment elles sont utilisées. Pourtant, la majorité d'entre eux s'intéresse au progrès numérique. 58% des personnes interrogées en Europe pensent que la technologie peut contribuer au progrès numérique en créant de nouveaux emplois, et 68% souhaitent investir dans l'innovation technologique afin d'avoir un impact durable sur notre monde. Ce fossé profond entre l'intérêt numérique des consommateurs et leur confiance dans l'utilisation de leurs données pourrait saper le potentiel de la technologie et de l'innovation, comme le montre une nouvelle étude de VMware auprès de plus de 6.000 consommateurs européens.
47% des personnes interrogées en Europe reconnaissent que l'introduction de nouvelles technologies peut être désagréable ou effrayante, mais estiment néanmoins qu'elles sont nécessaires pour améliorer le bien-être des citoyens et de la société - 16% ne sont pas d'accord. Cependant, les résultats de l'étude montrent également que le gouvernement et l'industrie doivent prendre des mesures importantes pour s'assurer que les consommateurs ont confiance dans le partage des données afin de faire avancer les opportunités de la numérisation. Plus de la moitié (58 %) des citoyens sont de plus en plus préoccupés par la sécurité de leur empreinte numérique sur Internet. En revanche, 72% des Européens sont préoccupés par le rôle de la technologie dans la diffusion de la désinformation.

48 % craignent que les entreprises ne traquent ce qu'ils font sur leurs appareils. En outre, seuls 10 % des Européens estiment que les entreprises et le gouvernement communiquent ouvertement sur les technologies qu'ils utilisent et la manière dont ils les utilisent. Actuellement, la méfiance vis-à-vis des données a atteint un point où elle met en danger le potentiel de la technologie à faire le bien. 60 % des consommateurs européens interrogés ont peur ou se sentent mal à l'aise de partager leurs données personnelles pour aider le gouvernement et les entreprises à développer une infrastructure plus intelligente et durable. Et moins d'un cinquième (14 %) est enthousiaste à la perspective d'une "ombre numérique" de la ville dans laquelle ils vivent, mais qui pourrait éventuellement améliorer l'efficacité de leur environnement physique.