Sans euphorie


Baromètre des DSI : La numérisation ne progresse que lentement
Dans l'étude d'indice CIO-Barometer, les DSI et les décideurs informatiques n'attribuent que 102 points sur 200 possibles au statu quo actuel de la numérisation. Ils ont même une vision légèrement négative de l'évolution des douze derniers mois. Mais il y a aussi quelques tendances positives dans l'étude menée par Voice, l'association fédérale des utilisateurs informatiques, l'université de Coblence et le spécialiste du sourcing et du benchmarking Metrics.
Les décideurs informatiques sont surtout préoccupés par les conditions générales qui restent mauvaises. Ils craignent la pénurie de personnel qualifié et déplorent le manque de compétences numériques dans les hautes sphères. Dans le baromètre CIO, les décideurs informatiques répondent à la question de savoir quels facteurs font avancer la numérisation en Allemagne et quels facteurs la freinent.
L'étude distingue les facteurs internes et externes (marchés) ainsi que l'évolution des conditions générales. Le baromètre CIO se compose de ces trois aspects partiels, avec une pondération légèrement plus élevée pour les développements internes. Ce sont ces dernières que les DSI jugent le plus positivement. Les facteurs internes sont évalués à 106 points d'indice, les marchés à 103 points et les conditions générales à 97 points.
"Si les personnes interrogées n'avaient pas évalué aussi positivement le développement numérique de leur propre entreprise, l'évaluation du niveau actuel de numérisation aurait été nettement plus négative", explique l'auteur principal de l'étude, le professeur Ayelt Komus de l'université de Coblence. Ainsi, les personnes interrogées estiment que les ressources financières pour l'informatique et la numérisation sont satisfaisantes. Peut-être plus important encore : les DSI se montrent satisfaits de la perception et de l'importance de l'informatique et considèrent que l'évolution a été nettement positive au cours des douze derniers mois. Ils jugent l'équipement informatique global tout aussi satisfaisant.
Les personnes interrogées ont une appréciation mitigée du savoir-faire informatique dans les différents secteurs de l'entreprise. Leurs propres collaborateurs s'en sortent plutôt bien, tandis que les collaborateurs des secteurs commerciaux s'en sortent moins bien. Mais ils constatent également de grandes lacunes en matière de connaissances numériques chez les cadres. Sur les marchés, c'est surtout le manque de personnel qualifié qui est perçu négativement.