Processus de transformation numérique
![[shutterstock:534170056, jannoon028]](https://e3mag.com/wp-content/uploads/2016/12/Umfrage.jpg)

Une étude QSC menée auprès des PME montre l'état d'avancement de la transformation numérique. Les processus numériques doivent être économes en ressources et apporter une valeur ajoutée - c'est plus qu'une amélioration ou une optimisation des processus existants. La première étape du processus doit déboucher sur une deuxième étape, puis une troisième et ainsi de suite. Une étape toujours plus économe en ressources, plus légère et plus efficace que la précédente.
Dans le cadre de l'enquête, 398 entreprises de taille moyenne ont été interrogées sur leur évaluation de la situation actuelle du marché ainsi que sur l'état de la planification et le degré de mise en œuvre. Les entreprises proviennent à 49% du secteur des services et à 33% des secteurs du commerce et des biens de consommation ainsi que de la fabrication. Les principaux obstacles à la numérisation et à la transformation informatique sont le manque de collaborateurs disposant du savoir-faire correspondant, les préoccupations en matière de sécurité et un budget insuffisant. En outre, un tiers des personnes interrogées constatent des structures organisationnelles trop rigides, un manque de sensibilisation et un soutien insuffisant de la part du top management.
Selon une étude récente de Deutsche Telekom, les entreprises veulent améliorer les relations avec les clients (51 points), augmenter la productivité (49 points) et optimiser les ventes et les services grâce à la transformation numérique. Grâce à de nouvelles offres et à de nouveaux modèles commerciaux numériques, les moyennes entreprises peuvent s'ouvrir des marchés et des clients supplémentaires (46 points). L'indice relevé montre également que de nombreuses entreprises mettent l'accent sur le thème de la "sécurité informatique et de la protection des données" et obtiennent ici en moyenne 63 points.
L'étude montre également qu'il existe encore diverses barrières. Ainsi, 41 % des personnes interrogées craignent des coûts d'investissement élevés ; 36 % s'inquiètent des risques supplémentaires en matière de sécurité informatique.
Hagen Rickmann, directeur général des clients commerciaux de Telekom Deutschland :
"Le thème des coûts d'investissement suffit à faire des décisions relatives à la numérisation une affaire de chef. De plus, le succès commercial sera à l'avenir de plus en plus en corrélation avec le degré de mise en œuvre. C'est pourquoi les directeurs doivent être les moteurs".
Ainsi, l'indice révèle déjà une nette corrélation entre la transformation et la rentabilité chez les top digitalisateurs. Dans 63% des entreprises interrogées, la numérisation est l'affaire du chef. Le département informatique (44%) est un moteur puissant, surtout dans les grandes entreprises. Le marketing et la vente sont cités chacun par 15 pour cent des personnes interrogées. Dans l'étude QSC, les personnes interrogées placent la sécurité, c'est-à-dire la protection contre les manipulations des contenus de l'entreprise, loin devant tous les autres aspects. La disponibilité des données et des informations sur une plate-forme centrale va également de pair.
Les aspects liés aux processus, tels que la transparence, l'harmonisation et l'optimisation des processus commerciaux ainsi que les adaptations rapides et peu coûteuses grâce à une informatique plus flexible - car standardisée - nécessitent impérativement cette base. La condition de base pour le succès de la numérisation est une stratégie informatique claire et une feuille de route fiable - d'autant plus que, dans le passé, 34% des personnes interrogées par QSC les ont jugées "médiocres" ou "mauvaises" dans le cadre de projets informatiques.
Dans la perspective de projets futurs, il y a donc là un besoin évident d'optimisation, car 85% des PME interrogées prévoient des changements dans le domaine informatique au cours des prochaines années. Les priorités sont tout d'abord la modernisation et les mises à niveau, l'utilisation croissante de solutions standard et la réduction de la complexité des applications et des interfaces. Tous les secteurs et domaines fonctionnels voient une importance croissante des applications en nuage dans les solutions informatiques. Ainsi, le nombre d'environnements système hybrides composés de solutions sur site et de systèmes en nuage augmente actuellement.
Le changement de processus de la transformation numérique ne doit pas et ne va pas s'arrêter. Il ne s'agit pas d'une amélioration unique d'un algorithme mal programmé, mais d'un développement continu - parfois même révolutionnaire. Ce que l'on produit avec succès doit donner naissance à de nouvelles choses. Une bonne idée doit alimenter la suivante - c'est la transformation. Le changement durable de processus est un continuum.