La proportion de femmes dans le secteur des TIC augmente lentement

A l'époque, les femmes représentaient 24 pour cent de l'ensemble du personnel des entreprises informatiques. C'est le résultat d'une étude sur le marché du travail des professionnels de l'informatique, comme l'a fait savoir l'association numérique Bitkom à l'occasion de la Journée internationale de la femme.

Plus de 700 directeurs et responsables des ressources humaines d'entreprises ITK ont été interrogés dans le cadre de cette enquête représentative. Même au niveau du top management, la proportion de femmes évolue certes de manière continue, mais elle ne progresse que lentement.

Alors qu'il y a trois ans, 5 % des cadres supérieurs étaient des femmes, elles sont aujourd'hui 7 %. La part des femmes dans le management intermédiaire a augmenté d'un point de pourcentage : elles représentent aujourd'hui 8 %. Parmi les professionnels de l'informatique, on trouve désormais 17 % de femmes, contre 15 % en 2015.

"La part de personnel féminin qualifié dans les entreprises de TIC n'a cessé d'augmenter au cours des dernières années. Cela montre que nous sommes sur la bonne voie. Les entreprises ont reconnu qu'elles ont un besoin urgent de personnel qualifié et de cadres féminins pour une réussite économique durable".

déclare Uta Menges, présidente du comité d'experts de Bitkom

"Les femmes dans les TIC". "Malgré tout, il reste encore beaucoup à faire dans ce domaine. Bitkom y contribue largement avec son réseau d'universités qui encourage les étudiantes dans les filières informatiques".

Des filières d'études féminines MINT spéciales en Allemagne doivent également veiller à ce que le secteur numérique attire davantage de femmes vers des postes spécialisés et surtout vers des postes de direction.

Dans le domaine MINT, les expériences faites jusqu'à présent avec les filières d'études pour femmes sont très positives, ce qui se traduit par exemple par un taux de réussite supérieur à la moyenne, sans que les règlements d'études et d'examens ne fassent l'objet de réductions par rapport aux filières d'études classiques.

Selon le Bitkom, l'étroite coopération avec les entreprises y contribue également, ce qui permet d'établir un lien pratique important. Les cursus féminins posent les mêmes exigences techniques que les autres cursus, mais ils modifient les règles du jeu au sein des équipes d'apprentissage et réduisent les obstacles à l'entrée des femmes dans l'informatique.

Aussi parce qu'ils tiennent souvent compte des besoins spécifiques des étudiantes qui ont des responsabilités familiales, en adaptant par exemple les cours obligatoires aux horaires d'ouverture des crèches. Elles créent ainsi une plus grande égalité des chances et remettent les compétences professionnelles au centre des préoccupations.

Actuellement, la Hochschule für Technik und Wirtschaft de Berlin, la Hochschule de Brême, la Hochschule de Furtwangen et la Jade-Hochschule de Wilhelmshaven, entre autres, proposent des cursus pour femmes.

Remarque sur la méthodologie :

Ces données se basent sur une enquête représentative réalisée par Bitkom Research pour le compte de l'association numérique Bitkom. En septembre 2017, 701 directeurs et responsables des ressources humaines d'entreprises TIC comptant au moins trois employés ont été interrogés.