La logistique doit accélérer la numérisation


La numérisation est considérée par les entreprises comme l'un des plus grands défis. La grande majorité des entreprises allemandes qui transportent des marchandises voient de nombreux avantages aux applications numériques dans la logistique et beaucoup les utilisent déjà dans la pratique.
Mais seule une minorité mise dès aujourd'hui sur les technologies les plus récentes comme l'impression 3D, la blockchain ou l'IA. C'est le résultat d'une enquête représentative menée auprès de plus de 500 entreprises ayant des processus logistiques, à la demande de l'association numérique Bitkom.
Selon ce rapport, quatre de ces entreprises sur cinq déclarent que la numérisation de la logistique leur pose des défis. Seuls les péages (80%) et les prix du carburant et de l'énergie (91%) sont plus souvent cités comme des défis.

La numérisation devance ainsi les coûts élevés de personnel (72%) et le manque de personnel qualifié (70%) et est aussi nettement plus souvent citée que les désavantages du site par rapport aux concurrents étrangers.
Aujourd'hui déjà, de nombreuses entreprises ayant des processus logistiques misent sur les technologies numériques, surtout dans les entrepôts. Ainsi, quatre entreprises sur cinq ayant des processus logistiques (80%) utilisent ou prévoient actuellement d'utiliser des systèmes de gestion d'entrepôt, trois quarts (72%) utilisent ou prévoient d'utiliser des technologies de capteurs telles que les puces RFID, par exemple pour pouvoir effectuer rapidement un inventaire.
Une entreprise sur deux a introduit ou prévoit d'introduire des documents électroniques de suivi du fret ou des tablettes et des smartphones à la place des fiches et des tableaux à pince dans l'entrepôt. Et environ une entreprise sur trois a déjà mis en place ou prévoit d'utiliser des systèmes de chariots élévateurs sans conducteur, des appareils à réalité augmentée ou des robots d'entrepôt.
Ce sont surtout les technologies qui sont sur le marché depuis quelques années déjà qui sont utilisées en pratique dans les entrepôts. Les entreprises montrent notamment un très grand intérêt pour les documents électroniques d'accompagnement du fret. Ici, ce ne sont pas les entreprises qui freinent, mais la politique. Selon la loi, il est obligatoire pour les logisticiens de disposer d'un document de transport analogique.