L'informatique verte contre le changement climatique - plus de durabilité dans la technologie de l'information

Ces conséquences mondiales, que l'on ne peut plus nier, de notre gestion négligente de la planète pendant des décennies, font désormais partie de notre couverture médiatique.

Mais nous n'avons pas attendu le mouvement Fridays for Future et les activistes environnementaux pour ouvrir les yeux sur notre environnement de plus en plus menacé ou déjà détruit, sur le changement climatique et sur la lutte pour plus de durabilité. Les changements globaux, parfois catastrophiques, se font déjà sentir partout - parfois plus, parfois moins.

Quiconque souhaite laisser une planète bleue aux générations futures doit agir maintenant. Cela concerne également des industries qui ne sont peut-être pas perçues en première ligne comme des destructeurs du climat. Mais quelle est par exemple la part de la technologie de l'information dans ces développements ?

Attisé par les bits et les octets

Selon une étude du think tank français The Shift Project, le secteur des TIC (technologies de l'information et de la communication) est responsable de 3,7 % des gaz à effet de serre produits dans le monde. C'est plus du double de ce que produit l'aviation civile chaque année. Les appareils électroniques tels que les ordinateurs, les smartphones, les téléviseurs et les centres de calcul ont consommé environ 13,2 milliards de kilowattheures en Allemagne en 2017. C'est à peu près la consommation d'électricité de Berlin.

Et les défis auxquels sont confrontées les entreprises du secteur des TIC augmentent parallèlement à notre demande de plus d'espace de stockage dans le cloud, de nouveaux appareils plus intelligents et de flux plus rapides.

L'informatique doit montrer l'exemple

En fait, l'informatique devrait changer d'avis en raison de tous ces gros titres négatifs. Et il se passe effectivement quelque chose à l'horizon des semi-conducteurs. Ainsi, des notions telles que la durabilité, la responsabilité sociale des entreprises (RSE) ou l'informatique verte sont de plus en plus présentes dans l'esprit des entreprises TIC.

Les possibilités de relever les défis sont à la fois disponibles et multiples. C'est ce que démontrent de nombreux projets qui, malgré des concepts durables, parviennent à être rentables. Bien sûr, ce changement de mentalité nécessite de "souffrir", de se détourner des habitudes et de réorganiser les processus. La vieille devise des administrateurs "never change a running system" doit être modifiée. Mais par où commencer ?

L'essentiel, c'est de commencer enfin ! Un grand montre l'exemple : Selon une étude de Greenpeace, Apple mise à 83 pour cent sur les énergies renouvelables. Il est ainsi judicieux d'installer les centres de données plutôt dans des régions froides, car c'est là qu'a lieu le refroidissement naturel (avec le réchauffement climatique, nous devrons probablement bientôt aller plus au nord ou au sud pour cela). La chaleur résiduelle peut en outre être utilisée pour chauffer les bâtiments. Des panneaux solaires sur le toit de l'entreprise, des éoliennes, une flotte de véhicules électriques pour les voyages d'affaires ou le passage ou le soutien au vélo, au bus et au train sont d'autres options pour un bilan climatique plus favorable. Chez AFI Solutions, nous nous efforçons de mettre en œuvre progressivement les exemples énumérés ci-dessus.

En outre, l'utilisation des centres de données doit être plus efficace. L'entraînement continu d'intelligences artificielles et d'ordinateurs à haute performance contenant d'innombrables données consomme d'énormes quantités d'énergie. Dans ce domaine, la consommation augmentera certainement encore à l'avenir.

Moins d'impression aide notre planète

Éviter le papier et les impressions inutiles fait également partie de l'informatique verte. Le bureau sans papier, déjà souvent proclamé, est certes enfin en marche dans de nombreuses entreprises, selon une récente étude IDC "Print and Document Management in Germany 2018/2019". Mais il suffit de regarder autour de soi, dans le domaine privé, combien de papier est encore en circulation. Dans les échanges commerciaux B2B, cela représente des tonnes.

Moins de papier permettrait de préserver nos ressources en bois et, plus important encore, en eau, car la fabrication du papier nécessite une grande quantité d'eau. La production d'une seule page A4 à base de bois consomme dix litres d'eau.

De plus, ces tonnes de documents commerciaux en papier doivent être mises sous pli et transportées de A à B, ce qui coûte à nouveau des ressources. S'il s'agit de l'envoi de factures, le passage à une procédure d'échange électronique, par exemple via l'interface e-mail ou EDI, le format XFactures ou ZUGFeRD, permettrait également de réaliser des économies considérables en termes de ressources matérielles, temporelles et financières, pour l'impression, la mise sous pli, l'affranchissement, le transport, etc. Et la prochaine augmentation des frais de port de la Poste ne manquera pas d'arriver.

Toutes les solutions d'AFI Solutions prennent en charge l'échange sans papier de documents de toutes sortes dans l'environnement SAP. Nous ne sommes pas obligés de nous lancer dans le 100 % sans papier, mais nous pouvons ou devons enfin agir et apporter tous notre contribution à une gestion plus durable de notre planète.