Flexibilité dans les bons comme dans les mauvais moments
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Toutes les personnes interrogées souhaitent, surtout dans la situation actuelle, une plus grande marge de manœuvre autour du personnel et des instruments de planification efficaces pour une occupation des postes de travail en fonction des besoins. Markus Wieser, Executive Director Product Management chez Atoss, explique comment la gestion numérique des effectifs peut apporter de la flexibilité aux entreprises.
Comment la gestion des ressources humaines peut-elle aider dans la situation de crise actuelle ?
Markus Wieser : Dans cette situation difficile, je pense que deux choses sont particulièrement importantes. D'une part, il faut minimiser le risque d'infection en envoyant les collaborateurs dans des bureaux à domicile ou en mettant en place une organisation fractionnée ou une planification des équipes avec une distance physique entre les différentes équipes. Mais en même temps, et c'est un grand défi, il faut assurer la survie de l'entreprise.
Malgré l'urgence, une chose est très importante : ce changement fondamental de processus doit être effectué de manière réfléchie et durable afin de ne pas créer de chaos supplémentaire. Grâce à la gestion mobile des effectifs et à des self-services intuitifs, les processus de travail à distance peuvent être mis en pratique de manière efficace et sûre, qu'il s'agisse de la saisie des temps à domicile, des déclarations de maladie ou de la demande et de l'autorisation d'absences. En même temps, la transparence sur les comptes horaires et les soldes de congés est assurée.
Quels sont les atouts technologiques que doit posséder un logiciel de gestion des ressources humaines ?
Wieser : Le fait est que les systèmes sur site ne prennent pas en charge de nombreuses nouvelles technologies, comme l'intelligence artificielle ou l'analyse des données volumineuses. C'est pourquoi l'avenir de la gestion numérique de la main-d'œuvre passe par le cloud. Mais comme les données RH sont très sensibles, les logiciels, les services gérés et l'hébergement devraient provenir d'une seule et même source.
La sécurité, la protection des données, l'évolutivité et la haute disponibilité sont ainsi garanties. Et si les directeurs informatiques veulent vraiment faire plaisir à leurs collègues RH, le nouveau logiciel est absolument intuitif à utiliser et s'intègre parfaitement dans l'environnement système existant. Comme c'est par exemple le cas avec Atoss Workforce Management et SAP SuccessFactors. Dans l'esprit du best-of-breed, on obtient ainsi une plateforme RH continue qui évolue avec toutes les exigences.

La numérisation de la gestion du temps et de la planification de l'affectation du personnel doit-elle tenir compte de contraintes légales ?
Wieser : D'une part, les lois sur la protection des données mentionnées ci-dessus entrent en jeu, d'autre part la loi sur le travail et les tarifs spécifiques à la branche ainsi que les réglementations individuelles. Et à l'heure de la Corona, les règles d'hygiène et de distance ont bien entendu la priorité absolue.
Un logiciel peut facilement prendre en compte toutes ces directives, qu'il s'agisse de plans d'affectation découplés, de réglementations sur le temps de travail et le repos, de durées maximales de travail ou de limites inférieures pour le personnel soignant dans le secteur de la santé. Le traitement, le stockage et l'archivage numériques des données à caractère personnel - dans le cas de la gestion des effectifs, il s'agit des données de base et des données de mouvement des collaborateurs - répondent aux exigences du RGPD.
Il semblerait presque que la gestion des ressources humaines prenne de l'importance en ce moment.
Wieser : C'est vrai. L'expérience que les travailleurs et les employeurs acquièrent actuellement conduira à l'avenir à une plus grande acceptation et utilisation des postes de travail mobiles et des horaires de travail flexibles. Cela pose également des défis techniques aux entreprises. Un logiciel de gestion de la main-d'œuvre "post Corona" devra proposer des self-services et des applications mobiles avec un seuil d'apprentissage proche de zéro.
Cela peut par exemple être réalisé par le biais d'interfaces utilisateur en langage naturel. Une chose est sûre : notre société et la manière dont nous vivons et travaillons ensemble vont changer. Et nos solutions doivent également refléter cela si elles doivent soutenir la nouvelle normalité.
Merci pour cette conversation.
