Cloud public privatisé


La nouvelle offre "Oracle Cloud at Customer", présentée fin mars 2016, fait passer le Cloud Oracle derrière le pare-feu, dans le centre de données. Elle privatise en quelque sorte les offres de cloud public d'Oracle.
Oracle répond ainsi aux exigences des entreprises qui sont souvent confrontées à des barrières et des obstacles lors de l'utilisation d'offres de cloud. Les questions de souveraineté des données, de contrôle et de performance jouent un rôle important, en particulier pour les administrations, les services financiers et le secteur de la santé.
Les organisations doivent conserver et traiter les données conformément aux lois et aux réglementations. C'est pourquoi elles souhaitent souvent profiter des avantages des services en nuage tout en conservant les données sensibles dans leur propre centre de données. Ainsi, les entreprises déterminent elles-mêmes les normes de sécurité qu'elles estiment nécessaires à l'ère du cloud.
Le désir de contrôle existe en particulier pour les systèmes critiques pour l'entreprise. Dans leur propre centre de données, ils peuvent utiliser à cet effet leurs propres pare-feux, équilibreurs de charge, matériel et VPN, etc. Ils atteignent ainsi des accords de niveau de service extrêmement exigeants. Cela vaut par exemple aussi pour les performances.
L'accès aux systèmes dorsaux, aux mainframes, aux bases de données et aux applications ERP est quasiment instantané, en particulier lorsque des ressources peuvent être spécifiquement affectées à certaines tâches.
Libre choix : cloud public ou privé
Dans ce contexte, il semble inévitable que les analystes de marché d'IDC Futurescape arrivent à la conclusion suivante : "Plus de 80% de toutes les organisations informatiques des entreprises se tourneront vers des architectures de cloud hybride d'ici 2017.
Cela permettra d'étendre et d'accélérer le changement dans les organisations informatiques". Oracle Cloud Machine, l'offre de services qu'Oracle propose à ses clients dans le cadre d'Oracle Cloud at Customer, apportera sa contribution.
Il donne aux clients un contrôle total sur l'endroit où ils souhaitent stocker et traiter leurs données : dans leur propre Oracle Cloud Machine derrière le pare-feu ou dans le Cloud public Oracle. Pour cela, Oracle mise sur les mêmes normes, les mêmes produits, les mêmes interfaces et une gestion unifiée.
Offres PaaS et IaaS
La Cloud Machine d'Oracle pour son propre centre de calcul comprend presque toutes les offres PaaS (Platform as a Service) et IaaS (Infrastucture as a Service), telles qu'elles sont également disponibles dans le Cloud public d'Oracle : puissance de calcul, ressources réseau et stockage pour IaaS ; base de données, Java, outils et frameworks pour les développeurs de logiciels, gestion des identités, services d'intégration pour les architectures hybrides, services pour les applications mobiles et support de processus pour PaaS. L'accès aux ressources IaaS se fait via une interface ouverte.
La souscription n'engage pas de capital
L'Oracle Cloud Machine, y compris le matériel et tous les services qui y sont disponibles, est proposée aux clients sous forme de service complet par abonnement. Comme il s'agit d'un service, l'exploitation complète, même derrière le pare-feu, est gérée par Oracle ; cela comprend l'installation et la configuration, l'exploitation et le support ainsi que l'administration.
Avec cette offre, Oracle a encore élargi la liberté de choix absolue entre Private et Public Cloud. Les clients peuvent par exemple réaliser des projets de test et de développement dans le Cloud public et les transférer ensuite sans modification sur l'Oracle Cloud Machine pour une utilisation productive.
Ils peuvent ainsi se concentrer sur le développement d'applications modernes basées sur le cloud et sur leurs processus numériques, tandis qu'Oracle s'occupe de l'exploitation de leur cloud. Du point de vue des coûts, Oracle soutient également ce modèle : les coûts d'abonnement aux services correspondants pour l'Oracle Public Cloud et l'Oracle Cloud Machine sont les mêmes.
De plus, Oracle Cloud Machine représente un avantage considérable en termes de coûts par rapport à l'investissement dans du matériel et des logiciels ainsi qu'à l'exploitation d'un propre cloud privé et n'immobilise pas de capital en raison du modèle de facturation basé sur l'utilisation.